« L’Arbitre du mois » est la rubrique de la DNA, qui a pour objet de mettre en valeur des membres de ses effectifs.
Les critères sont purement subjectifs et visent simplement à faire un focus sur une personnalité, peu importe son titre d’arbitre.
Ce mois-ci, l’Arbitre du mois est l’Arbitre AFO Guillaume Gerandi licencié au club de Belfort.

Quel est ton parcours d’arbitre ?
Je vis entre la Corse et l’Alsace où je suis Maître de Conférences à l’Université de Mulhouse. Je pratique les échecs depuis 20 ans (depuis l’âge de 9 ans) et j’ai commencé l’arbitrage aux échecs en devenant arbitre jeune en 2007, puis j’ai progressivement gravi les échelons jusqu’à devenir AF2 en 2013, échelon aujourd’hui changé en AFO2. En décembre dernier, j’ai suivi une formation pour devenir arbitre FIDE et j’ai obtenu l’examen théorique.

Quel est ton meilleur souvenir dans l’arbitrage ?
Je dirai les différents opens que j’ai pu arbitrés en Corse entre le Corsican Circuit, les grands tournois scolaires d’Ajaccio et Bastia, les autres opens (Porticcio, Ajaccio, Quenza…).

Quels sont tes projets dans l’arbitrage ?
A court terme, j’aimerai obtenir mes 3 normes pour devenir arbitre FIDE. Ensuite, j’aimerai faire partie d’une équipe d’arbitres dans un grand championnat pour pouvoir continuer à prendre de l’expérience et devenir dans quelques années Arbitre International.

Quel(s) argument(s) as-tu pour inciter quelqu’un à devenir arbitre ?
L’arbitrage, c’est une voie qui permet de voir différemment le jeu d’échecs. Déjà, les premiers niveaux d’arbitre permettent d’apprendre les « règles du jeu » où certains aspects sont très souvent méconnus des joueurs. Ensuite, être arbitre c’est souvent se confronter à des situations inconnues auxquelles on ne s’y attend pas forcément et où il faut savoir réagir rapidement pour prendre la bonne décision. L’arbitrage est aussi une grande école du management. Je suis également arbitre en Futsal où j’officie en 2e division française depuis 5 ans. Je fais souvent le parallèle entre les 2 disciplines car le point commun c’est le management. Apprendre à gérer la frustration des joueurs ou leurs réactions, c’est un atout important pour la vie professionnelle notamment quand on peut y être aussi confronté. C’est en tout cas la manière dont je vois l’arbitrage.